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Wing Chun Kung-Fu
Bondues
Style Lo Man Kam

Historique du Wing Chun


Qu'est-ce que le Wing Chun ?








Les origines du wing Chun :


Nous sommes en Chine sous le règne de l'empereur Kangxi de la dynastie Qing. Une grande partie de la population est tyrannisée par une minorité d'envahisseurs mandchous. Ceux-ci défendirent l'utilisation des armes à tous les civils, et prirent le contrôle de toute la Chine. Le kung-fu, arme de la révolte, fut interdit. Les Mandchous adoptèrent la culture de la grande masse chinoise. Ils respectèrent le temple Shaolin, symbole de la religion bouddhiste. Secrètement, le sanctuaire fut transformé en camp d'entraînement pour les révolutionnaires. Le kung-fu n'était pas mort ! Une femme, Ng Mui, entrait au monastère pour y étudier les écrits sacrés du bouddhisme et se perfectionner dans l'art du poing, comme il était coutume à l'époque. Après quelques années de pratique avec les plus grands maîtres, on fit d'elle une nonne du monastère. Le style que Ng Mui apprit, alliait la force à la souplesse, mais était dur pour une Femme. Il faut dire que l'enseignement était très physique.


Yim Wing ChungMalheureusement,les Mandchous qui avaient eu vent des pratiques des Révolutionnaires dans le temple, réussirent à comploter et persuader certains moines du temple de trahir leurs compagnons en mettant le feu à l'interieur du monastére, le rendant ainsi plus vulnérable aux attaques exterieures de l'armée mandchoue. Ng Mui parvint à s'enfuir, accompagnée des abbés Chi Shin, Pak Mei et, des maîtres Fung To Tak et Miu Hin. Pour ne pas être pris ensemble, ils se séparèrent et prirent des chemins différents. Ng Mui, forte de son expérience dans l'art du poing, entreprit de simplifier le système pour l'adapter aux particularités physiques d'une femme, mais aussi pour le rendre plus rapide à apprendre en vue de combattre le gouvernement hostile. Ng Mui se réfugia dans le temple de la grue blanche sur le mont Tai Leung.






Les principes du wing Chun :


Principe du wing chunLe Wing chun est un art martial né il y a plus de trois cent dans le sud de la Chine. C'est un style de Kung Fu principalement reconnu pour sa science des poings qui est issu de la synthèse de différents styles (tigre, dragon, serpent, grue blanche). Basé sur le concept yin & yang, il fait partie des styles combinés (internes et externes). Ce style a été développé à l'origine par une femme, ce qui lui confère certaines spécificités. On y trouve la puissance par sa position et sa structure et non par la contraction musculaire. Le pratiquant cherche à dévier et/ou à intercepter les techniques adverses pour éviter les rapports de force. Pour plus d'efficacité, on emploie ses deux bras pour développer le concept d'attaque - défense simultanées. Un des principes fondamentaux du Wing chun est la théorie du centre. La ligne centrale est une ligne imaginaire que le pratiquant utilise pour faire face à son adversaire. Elle dessine à travers des points situés face à lui, là ou il peut croiser ses poignets à des niveaux différents, bas, milieu, haut, sans pivoter son corps. Utilisant cette ligne imaginaire pour faire face à son adversaire, le pratiquant est capable d’utiliser ses deux bras en même temps. Là où les poignets ne peuvent se croiser sans pivoter le corps le pratiquant se trouve hors de la ligne centrale. A ne pas confondre avec la ligne du centre, qui est la ligne imaginaire divisant verticalement le corps en deux parties. La plupart des organes vitaux du corps et des points de pression se trouve sur la ligne du centre.






Le mannequin de bois :


Principe du wing chun C'est une spécificité du Wing chun. Le mannequin fait partie intégrante des styles du Sud de la Chine. Il ne peut remplacer un partenaire d'entraînement mais c'est un outil de travail très utile pour développer différents points tels que l'adresse, la précision, la coordination, la dextérité, la rapidité et la puissance. L'immobilité du mannequin permet de parfaire chaque mouvement, sans souci de toucher ou d'être touché, l'essentiel étant de développer différentes attaques et de trouver le système de défense adéquat. Toutes les composantes du tao enseigné peuvent être isolées et travaillées séparément.









Les techniques du wing Chun :


Chi SaoLes Chi sao ou mains collantes sont des exercices à deux propres au Wing chun qui permettent au pratiquant de développer ses sensations. Il peut ainsi parfaire ses techniques, prendre conscience de l'importance de la poussée constante vers l'avant, apprendre à trouver les angles d'attaque ou de défense les plus objectifs. C’est l’exercice principal de ce style qui vise à développer les facultés au combat. On fait appel aux sensations tactiles des bras et des jambes, au relâchement du corps pour un maximum d'efficacité et un relâchement de l'esprit pour une plus grande clairvoyance pendant l'échange. Grâce à ce travail le pratiquant adapte naturellement les techniques apprises au moment opportun sans avoir à y penser. Cet exercice permet de combattre sans combattre, le but étant de s'améliorer.


Les principales techniques sont :


    - Bong sao: la main en forme d'aile
    - Tan Sao: la main vers le ciel
    - Pak Sao: la main qui pousse
    - Lap (ou larp) sao: la main qui saisit
    - Jut Sao: la main qui secoue
    - Gum (garn) Sao: la main qui épingle (ou punaise)
    - Wu sao: la main qui défend
    - Huen Sao (ou yuen): la main en rotation






Les armes du wing Chun :


armesIl existe enfin deux formes avec armes : le baton long (Dragon Pole / "Lok Din Poon Kwan") et les Couteaux Papillons (Bart Cham To). Le Dragon Pole est un bâton long d'environ 2 m 70 mais, pour des raisons pratiques, il est surtout enseigné sous sa forme courte (environ 2 m). Les Couteaux Papillons sont des couteaux d'une longueur de lame de 40 à 50 cm de long (fonction de la morphologie du pratiquant) à ne pas confondre avec les petits couteaux philippins (appelés Balisongs).
armes